Nous vivons dans un monde qui a le privilège d’être étrange et cohérent, incohérent et stable ; en résumé notre monde est complexe et paradoxal, et au milieu de cela nous trônons avec notre cerveau qui tente de maintenir un semblant de vérité.
- Comment y arrive-t-il ?
- Qu’est-ce qui peut le faire échouer dans sa quête ?
- Pourquoi sommes-nous anxieux, tristes ou déprimés alors que tout se passe bien dans notre vie ?
- Suis-je vraiment un être indépendant et distinct du monde qui l’entoure ? Le monde est-il cohérent ?
Ce sont quelques-unes des questions auxquelles nous répondrons dans ce dossier consacré au cerveau, à l’évolution et à l’ACT.
Ravi de vous compter parmi nos voyageurs.
L’individu est indissociable du monde dans lequel il vit …
Quels que soient nos effort et les dispositions de notre esprit pour maintenir les séparations entre nous et le monde extérieur, nous sommes en permanence ralentis voire interrompus par un certain nombre de connexions indispensables avec ce monde, que ce soit à travers notre métabolisme, par notre impact sur l’environnement, via des sentiments d’empathie ou d’amour et bien sûr par le contact avec les autres.
Selon les circonstances internes ou externes, nous pouvons nous sentir en proie à la solitude, à l’isolement ou au contraire, être submergé par trop d’informations.
Lorsque les systèmes de notre corps, de notre esprit ou de nos relations deviennent instables, notre cerveau produit des signaux d’alerte dérangeant. Ces systèmes utilisent des capteurs qui jaugent en permanence l’état de stabilité et envoient des signaux suffisamment désagréables pour qu’ils engendrent un sentiment de menace, qui va amener à restaurer l’équilibre avant que le système ne se dégrade réellement.
Comme tout change en permanence, ces signaux discrets ne cessent de nous parvenir. Émotions, perturbations internes, douleurs, etc. jalonnent à dessein notre quotidien.
Notre cerveau a la particularité de déformer nos expériences en leur assignant une tonalité affective : agréable, désagréable ou neutre.
Imaginez, maintenant, que ce système se mette à vous faire éviter certaines expériences qui vous sont indispensables mais qu’il a classé dans la rubrique à éviter
Uniquement de la fiction ?
Au final et très logiquement, en tant qu’organisme vivant, nous allons d’abord rechercher ce qui est agréable, éviter ce pour quoi nous ressentons de l’aversion et ignorer ce qui est neutre.
Téléchargez notre dossier complet sur le cerveau et découvrez :
Stress, Anxiété, Souffrance : Les 3 Stratégies du Cerveau
“Notre cerveau nous maintient en vie, et ce quel que soit le prix à payer”
Dans un milieu hostile, précaire ou dangereux, ces stratégies s’avèrent très efficaces. Dans d’autres contextes, elles peuvent engendrer de la souffrance. Ce qui fonctionne dans un milieu ou contexte donné n’est pas nécessairement adapté ou performant dans un autre.
Comment certains éléments nous font-ils souffrir ?
» Je suis un être indépendant et distinct de ce qui m’entoure. »
Les quelques lignes qui vont suivre vont partiellement battre en brèche cette proposition et la nuancer …
Le Bâton et la Carotte
“C’est en essayant de manger le bâton qu’on ramasse la carotte”
Pour transmettre leurs gènes, nos ancêtres devaient chaque jour “s’approcher de ou éviter”
certaines choses.
Aujourd’hui, les humains recherchent à éviter les objets physiques mais aussi les productions mentales.
Comment notre cerveau décide-t-il de “rechercher” ou “éviter” une situation ?
La Réalité Virtuelle
“L’imagination des choses et des évènements est d’une puissance infinie”
Notre cerveau simule en partie le monde qui nous entoure. Chacun de nous vit dans une réalité virtuelle – suffisamment proche du réel – pour que nous ne nous cognions pas aux meubles (pour la majorité d’entre nous).
Dans ce simulateur des mini-films sont assemblés et produits en permanence.
“Le cerveau est à l’origine de la souffrance et il comporte également les traces de la solution…” à découvrir dans notre dossier.
Je pense, donc je souffre ?
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Article co-écrit avec Pierre Somers
*Ces écrits sont inspirés de «Le cerveau de Bouddha : Bonheur, amour et sagesse au temps de neurosciences Broché – 14 avril 2011»