Cet article fait partie d’une suite consacrée à l’action engagée | Le sommaire se trouve ici: L’action engagée vs l’inaction
Une propension de l’être humain est de fournir une pléthore de raisons pour ne pas accomplir certaines actions qui sortent de notre zone de confort. Parfois dans certaines circonstances, nous en fournissons à foison et si, à ce moment, nous fusionnons avec elles, nous leur conférons le pouvoir de nous retenir et de nous empêcher de nous engager comme nous le désirions.
« Le cerveau est un petit être étonnant, multi facettes et polyvalent, il résout des problèmes, il excelle dans l’auto-flagellation et s’avère un précieux allié dans l’anticipation pessimiste. En plus il possède d’évidentes qualités naturelles pour nous livrer des raisons à la pelle : je suis trop fatigué, il fait trop chaud/froid, je ne suis pas d’humeur, ce n’est pas le moment, je suis trop stressé, maman n’aimerait pas, je n’ai pas assez confiance en moi,… Certaines vous rappellent quelques bons souvenirs ? Votre cerveau comme le mien fabriquent ce genre de pensées, c’est son rôle. Jusque là rien d’alarmant, un fonctionnement naturel et nécessaire sans grande conséquence. Le problème surgit lorsque ce même cerveau chevauche une attitude tyrannique : il semble dicter ce que nous pouvons accomplir ou non. (Demander au patient) ce que son esprit génère là maintenant comme excuse, allez-y (vous pouvez m’en donner autant qu’il y a de la place sur ce paper-board). En y regardant de plus près, je vois dans cette liste plein de raisons valables pour ne pas s’engager dans l’action. Prenons un temps d’arrêt et posez-vous le plus honnêtement possible la question suivante : si vous ne vous engagez dans aucune de ces actions, si vous écoutez le BLA BLA de votre machine interne cela améliorera-t-il votre vie sur le long terme ? »
En cas de oui, faites sonner les sirènes de la défusion et expérimentez en séance les techniques vues sur toutes ces excuses.
Que ferez-vous en cas de non ?
Livrez-nous vos idées, vos pistes, vos méthodes, vos métaphores, …
Il n’y a pas une manière idéale pour répondre, il en existe une pléthore.
Peut être votre cerveau vous raconte-t-il des histoires de réponses justes, vous met-il la pression.
Je vous propose tout simplement ici d’expérimenter l’action engagée en postant votre réponse ci-dessous.
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