Pourquoi est ce que les contes de fées se terminent toujours par ces mots : « ils vécurent heureux… », couperets annonciateurs d’une suite aux courbes vaporeuses, on devine sans pour autant en savoir plus.
Voyons cela de plus près…
Si les livres ne parlent pas de la félicité qui suit le malheur ce n’est pas par manque d’intérêt, le bonheur mobilise et passionne les foules depuis bien longtemps.
Déjà et encore, Socrate l’abordait dans l’Euthydème, sous forme d’un dialogue avec Clinias, se livrant à son exercice favori, le questionnement (socratique) :
« SOCRATE (S) – Est-il vrai que nous autres, hommes, nous voulons tous être heureux ? Cela est stupide, sans doute, de poser des questions pareilles; car qui ne veut pas être heureux ?
CLINIAS (C) – Personne.…. »
Ensuite, lorsque du bout des doigts on tape « bonheur » sur Google, instantanément nous obtenons environ 98.700.000 résultats (je n’ai pas tout lu et n’en connais donc pas toute la pertinence). Continuer la lecture