Ce changement de perspective ramène dans les mains de l’individu le contrôle de ses renforcements dans la mesure où c’est l’action d’incarner une valeur qui est proposé comme renforcement, non la réussite de l’objectif.

Souvent, quand on aborde les valeurs et que l’on s’en approche, la fusion va poindre le bout de son nez.  Un des signes de cette apparition est l’utilisation ponctuelle ou répétée des « il faut ». Toute action sous cette emprise va être délestée de son caractère appétitif.

Les valeurs peuvent s’exprimer dans différents domaines de vie. En tant que thérapeute, lorsque nous travaillons nous avons en point de mire un certain nombre de choses importantes. Nous avons au sein de l’ACT un accord sur un nombre de domaines. Ils sont au nombre de 10 dont les relations sociales, travail et vie professionnelle,… Cette liste n’est pas exhaustive mais un point de départ structurant.

Souvent quand on parle de valeur on n’est pas très loin de la souffrance et inversement. Philippe Vuille possède à cet égard une très belle formule qui résume cette pensée : « une souffrance est une valeur bafouée ».

Enfin, tout avancement dans les valeurs va entraîner des renoncements. En se plaçant dans certaines actions, on choisit de faire phi d’autres potentiellement intéressantes. Les valeurs peuvent entrer en conflit tout autant que les différents rôles que nous avons valorisés dans la vie. Dans ce cas il est souvent utile de freiner et suivre cette phrase « Nous avons plein de choses à faire ralentissons pour y arriver plus vite »

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